En décembre prochain se tiendra à Copenhague la 15ème conférence annuelle sur le changement climatique.
Lors de ce rendez-vous international, les dirigeants du monde entier vont devoir surmonter leurs divergences d'intérêts pour parvenir à un accord censé succéder au Protocole de Kyoto. Cet instrument, qui expire en 2012, engage les 172 Etats qui y adhèrent à respecter des objectifs individuels de réduction ou de limitation de leurs émissions de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, considérées comme étant la cause principale du réchauffement climatique.
A l'heure actuelle, la commission environnement du Parlement Européen, dont je suis membre titulaire, élabore une résolution sur la stratégie de l'Union Européenne en vue de la conclusion d'un accord global sur le changement climatique.
J'ai souhaité participer à l'élaboration de cette résolution en proposant un amendement qui marquerait l'importance de l'instauration d'une taxe carbone aux frontières de l'Union européenne.
Cette contribution climat énergie intégrerait le coût de la pollution en carbone et taxerait les biens et les services en fonction des émissions de CO2 qu'ils génèrent.
L'introduction de taxes ou de systèmes de quotas d'émissions pour les industries polluantes génère un coût pour les entreprises qui les supportent au détriment de leur compétitivité, mesure d'autant plus urgente que cela permettrait d'éviter des " fuites de carbones" hors de l'Union européenne.
Ce projet de résolution continuera à être examiné par la Commission Environnement dans la perspective de son adoption lors de la session plénière de novembre 2009.
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