Depuis le 17 septembre dernier, date à laquelle s’est tenu notre précédent débat en séance plénière, 2017 personnes sont décédées du virus Ebola, alors que dans le même temps, 4007 personnes ont été contaminée. Cela porte le nombre de victimes à 4447 personnes, et à 8914 personnes malades.
Ce lundi 20 octobre, en séance plénière, j'ai de nouveau soulevé l'urgence à agir et à lutter contre le virus Ebola. En effet, malgré ces chiffres et l'ampleur de l'épidémie, aucune réponse significative n'a été mise en oeuvre par la communauté internationale, l'organisation française "Médecins sans Frontières" estimant par ailleurs que les "Etats ont ralliés une sorte de coalition mondiale de l'inaction".
La lutte contre Ébola doit être comparée à une guerre! Le besoin d'une chaîne de commandement est criant. Aujourd'hui, c'est davantage l'absence de leadership et d'organisation qu'un manque de financement qui pose problème
L'Union européenne et ses États membres doivent agir! Nous avons la responsabilité à la fois politique et humanitaire d’offrir une réponse concrète à cette catastrophe. Nous devons intervenir là où c’est nécessaire : en Afrique de l'Ouest.
Dans l'immédiat les 152 millions d'euros débloqués par l'Union européenne doivent permettre sur place l'augmentation des centres de traitement disposant de services d'isolement, le déploiement de personnel qualifié, l'installation de laboratoires mobiles et l'établissement de ponts aériens pour transporter du personnel et du matériel vers les pays à risque.
En parallèle de notre action en Afrique de l'Ouest, nous devons empêcher ce virus de proliférer en Europe. La contamination d'une aide-soignante en Espagne a fait retentir une sonnette d'alarme.
Rapporteur de la décision sur les menaces transfrontières graves pour la santé, je considère que les États membres doivent renforcer la coordination de leurs politiques nationales au sein du Comité de sécurité sanitaire, en effectuant un inventaire des installations sanitaires européennes susceptibles d’accueillir des patients.
L’Union européenne doit impérativement agir, et apporter une réponse forte dans la lutte contre ce virus qui cause chaque jour un peu plus de victimes. Retrouvez ci-dessous mon intervention devant la commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire.
Cette semaine, nous sommes réunis à Strasbourg pour une plénière du Parlement européen. J'interviens dans quelques instants dans un débat que nous aurons sur la prévention et la gestion de la Crise Ebola en Europe. Comme ancien rapporteur de la décision sur les menaces transfrontières graves pour la santé, je considère que les États membres doivent renforcer la coordination de leurs politiques nationales au sein du Comité de sécurité sanitaire. Vous pourrez suivre ce débat en direct à partir de 17H.
Ce soir, nous poursuivons les auditions des nouveaux commissaires. Nous avions en effet récusé la Commissaire désignée slovène Alenka Bratusek après une audition où elle avait démontré toute son incompétence sur les sujets liés à l'énergie. Jean-Claude Juncker a donc désigné le slovaque Maros Šefčovič sur l'énergie, la nouvelle candidate commissaire slovène Violetta Bulc étant positionnée sur les transports. Les portefeuilles de Violeta Bulc et Maros Šefčovič - environnement, énergie et transport - sont cruciaux pour la relance de l'Europe que nous voulons basée sur un nouveau modèle de développement économique. J'interrogerai ce soir Maros Šefčovič sur les contours et les objectifs de l’Union de l’énergie. A suivre aussi en direct.
A l'issue de ces auditions, et si elles se passent bien, nous aurons à nous prononcer ce mercredi sur l'ensemble de l'équipe de commissaires proposée par Juncker. Une fois encore, ce sera un choix difficile puisqu'il nous faudra mesurer si les compromis faits (et qui ont permis que le socialiste français Pierre Moscovici soit confirmé comme commissaire) sont en mesure de permettre, ou non, une réorientation de l'Europe vers plus de croissance que sous la catastrophique Commission Barroso. Au fil des auditions, les socio-démocrates ont montré des compétences et gagné des responsabilités dans les vice-présidences ce qui peut être un bon signe... Pouvons-nous obtenir plus ou mieux ?
Cette semaine, je poursuis également mon travail de rapporteur socialiste sur le règlement modifiant la directive donnant la possibilité aux États membres de restreindre ou d'interdire la culture d'OGM sur leurs territoires.
Enfin, la délégation Euromed dont je suis maintenant coordinateur socialiste doit se réunir mercredi.
En fin de semaine, je poursuivrai mon travail de député européen en présidant une mission parlementaire au Maroc. A la tête d'une délégation de députés de toutes tendances politiques nous rencontrerons le gouvernement, les élus ainsi que la société civile marocaine afin d'approfondir encore plus la relation privilégiée qu'entretient l'UE avec ce pays.
Les OGMs sont un nouvel exemple de ce que le Parlement peut ou essaye de faire face à la Commission ou au Conseil européen pour faire avancer les droits des citoyens. Le règlement modifiant la directive donnant la possibilité aux États membres de restreindre ou d'interdire la culture d'OGM sur leurs territoires, tel que préparé par le Conseil européen, manquait de clarté et d'ambition. Rapporteure sur ce sujet, la députée belge Frédéric Ries défend une évolution de notre législation qui permette de renforcer l'évaluation, la transparence, la protection des agriculteurs, d'éviter la contamination de champs non-ogm et d'interdire les OGMs sur des bases juridiques sécurisées. J'ai salué ce travail qui permet de vraies avancées. Pour ma part, je défends des amendements pour un étiquetage qui rende les choix clairs pour le consommateur, la possibilité pour les États d'interdire un OGM si les citoyens le demandent par référendum, la poursuite de la recherche sur les dangers de ces cultures et la prise en compte du principe de précaution.