21 avril, 26 avril, 10 mai : les dates symboliques se bousculent et se téléscopent ces jours-ci. Dates néfastes ou dates plus porteuses d’espoir.
Le 26 avril, quelques semaines après Fukushima, l’Europe se souvenait de l’explosion de Tchernobyl, 25 ans auparavant. Nous ne devons pas oublier ce que notre développement doit à la maîtrise de l’atome, qui a permis à la France d’assurer à la fois sa croissance et une certaine indépendance énergétique. Nous ne pouvons plus, en revanche, nous satisfaire du « tout-nucléaire », même si la filière française -publique- reste pour cette raison une des plus sûres au monde. Voilà pourquoi les socialistes, dans leur projet, ont choisi de réduire la part du nucléaire dans notre mix énergétique et d’ouvrir un grand débat sur la transition énergétique.
Sur un plan plus politique, nous sommes aujourd’hui à mi-chemin de deux dates aussi mémorables l’une que l’autre pour les socialistes. 21 avril d’un côté, 10 mai de l’autre. Les craintes d’une nouvelle irruption du FN au second tour de la présidentielle sont réelles, dans une France inquiète, tentée par le repli, travaillée par le populisme de toute la droite. Mais les chances de succès de la gauche sont aussi plus fortes que jamais, grâce à un projet solide, porté collectivement, face à une droite éclatée et épuisée.
Le 10 mai 2011, nous fêterons en paroles et en musique les 30 ans de l’accession de François Mitterrand à la présidence de la République. L’occasion pour les socialistes et tout le peuple de gauche d’entrer dans l’espoir d’une nouvelle victoire historique. Pour redire ensemble que la France peut retrouver un avenir, se redécouvrir confiance et fraternelle. Pour redire que nous pouvons -de nouveau- changer la vie!