En réaction aux propos homophobes du Député UMP Christian Vanneste, j'ai répondu aux questions de la châine WEO. Je vous invite à écouter mon intervention en cliquant sur la vidéo suivante (à la 2ème minute):
jeudi 16 février 2012
mercredi 15 février 2012
Déportation des homosexuels: non à l'indignation nationale!
Quand un Député de la République se permet d’insulter la mémoire et notre histoire collective, c’est la République toute entière qui est insultée!
Les propos négationnistes tenus par Christian VANNESTE , Député UMP, sur la déportation des homosexuels confirment, si besoin était, que comme le disait BRECHT « le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde ».
Les faits sont là et il suffit pour s’en convaincre de se reporter à la lecture de l’ouvrage collectif « La déportation pour motif d’homosexualité en France. Débats d’histoire et enjeux de mémoire ( Dijon, Mémoire active, 2011)
Issu d’un colloque organisé à Dijon en 2007, cet ouvrage constitue une mise au point sur la question de la déportation pour motif d’homosexualité en France durant la Seconde Guerre mondiale.
Au-delà des chiffres, l’ouvrage atteste une fois pour toutes de la réalité de la déportation de français qui ont été envoyés dans des prisons et des camps allemands en raison de leur homosexualité.
Parler de « légende de la déportation des homosexualités » est un fait grave qui ne saurait être passé sous silence au regard de la réalité implacable des faits.
Une fois de plus, Christian VANNESTE se livre à une provocation insupportable pour toutes celles et tous ceux qui sont attachés aux valeurs de la France.
Jusque quand l’UMP tolérera-t-elle de tels propos inadmissibles en se réfugiant dans un silence assourdissant ?
Candidat bénéficiant de l’investiture de l’UMP, Monsieur VANNESTE a franchi une nouvelle étape dans l’indignité nationale et j’en appelle de manière solennelle aux valeurs républicaines de l’UMP pour que des sanctions soient prises à son encontre et que son exclusion soit prononcée dans les plus brefs délais.
Notre République, c’est celle qui rassemble et qui se souvient, ce n’est pas celle qui divise et qui se complait dans l’indignité nationale.
mardi 14 février 2012
Education: rejoignez-nous lors des "Jeudis noirs de la République"!
A droite, depuis 5 ans, le seul pilotage de l'éducation nationale est fait par Bercy: on rend des postes, on applique la règle de non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux, et après on cherche où les trouver. C’est ainsi qu'on n'accueille plus les petits à la maternelle, qu'on dépouille les zones prioritaires de leurs moyens, qu'on n'accompagne plus les publics handicapés, qu'on supprime la formation des enseignants dans l'urgence, qu'on n'assure plus les remplacements.
La suppression annoncée des 1020 postes d'enseignants dans notre Académie engendrera à la rentrée 2012 des fermetures de classes. Nous nous opposons à cette politique incohérente qui touche les communes de notre Département de plein fouet.
Depuis maintenant près de deux ans, à mon initiative, chaque lundi, les élus socialistes du Nord tiennent un « tour de garde » devant la préfecture pour dénoncer la politique du gouvernement en matière d’éducation et proposer nos solutions pour sauver l’éducation.
Depuis quelques semaines, nous sommes fortement interpellés par les syndicats et les parents d’élèves, en particulier du 1er degré. Devant les dernières annonces insupportables du rectorat et du gouvernement, ces derniers sont à bout et multiplient les mobilisations.
C’est pourquoi, sur l’ensemble du territoire du Nord, auront lieu tout les jeudis à partir de ce Jeudi 16 février, les « Jeudis noirs de la République » : les élus socialistes seront aux cotés des parents et des enseignants devant chaque école du Nord menacée d’une fermeture de classe pour faire signer un cahier de doléances qui sera remis au préfet lors du « tour de garde » du lundi suivant.
L’éducation est au cœur du projet socialiste. La volonté de François Hollande est de passer un nouveau contrat entre l'école et la nation.
Cette idée n'est pas rien. Il s'agit de dire que l'école est l'affaire de tous, le bien de tous, qu'elle relève de l'intérêt général, et que donc tout le monde doit prendre en charge cette œuvre de refondation républicaine.
C'est la nation toute entière qui doit se mobiliser autour de son école. C'est un choix de valeur et un choix de société.
Nous voulons porter le projet d'une société qui replace la connaissance, le savoir, l'avenir, la justice, la laïcité au cœur du pacte républicain.