Le gaz de schiste est une préoccupation européenne depuis plusieurs mois. A la lumière des positions de chaque États membres européens, chaque pays est libre d'exploiter ou non son sous-sol pour y chercher du gaz non liquéfié.
La Parlement européen a néanmoins tenté de rendre l'encadrement de l'exploitation de ce gaz très stricte. Grâce à un rapport que nous, les députés européens progressistes, avons considérablement renforcé, chaque projet relatif au gaz de schiste devra faire l'objet d'une étude très approfondie pour définir, en amont, les risques pour l'environnement de l'exploitation de cette ressource.
Malgré les préoccupations de nombreux États membres, la Commission européenne semble cependant faire tout ce qu'elle peut pour que ce gaz arrive en masse sur le continent européen. En effet, un chapitre des négociations d'un accord de libre-échange avec les États-Unis prévoit l'ouverture de leur marché du gaz de schiste. En clair, ce gaz pourra être importé en Europe alors qu'il existe d'importantes mesures restrictives aujourd'hui.
La Commission européenne souhaite ainsi imposer l'énergie du gaz de schiste à un bon nombre de pays qui se sont pourtant prononcés contre toutes exploitations de ce gaz.
Si ce n'étais pas assez, l'exécutif européen outrepasse clairement le mandat de négociation avec les États-Unis qui lui a été remis par le Conseil européen, soit l'ensemble des États membres de l'UE, États qui sont loin d'avoir tous le même avis sur le gaz de schiste!
Face à cette situation j'ai interpellé la Commission européenne via une question parlementaire pour obtenir son avis et ses justifications sur une telle situation.
Interdire ce gaz sur le sol de beaucoup d'État membre et permettre son importation massive représente une véritable source d'inquiétudes et de questionnement pour moi.