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mardi 25 février 2014
lundi 24 février 2014
Journée européenne à Dunkerque
J'ai visité, aujourd'hui à Dunkerque, en compagnie de mon colistier Jean-Louis COTTIGNY, deux structures financées par les fonds européens. Ce sont 68,5 millions d’euros qui ont permis d’accompagner le développement de l’arrondissement dunkerquois sur la période 2007-2013.
Dans le cadre des élections européennes, il faut faire preuve de pédagogie et démontrer que l’UE contribue au développement économique des territoires. C’est pour cela que la présence de Michel DELEBARRE, Sénateur-Maire de Dunkerque et européen convaincu, à la conférence de presse organisée à la Maison de l'Europe a constitué une excellente opportunité pour faire cette pédagogie. Certains équipements municipaux ont par exemple été réalisés avec le concours des fonds européens.
Ainsi, la Halle aux Sucres a bénéficié d'importants fonds européens. J’ai souhaité la visiter parce qu’il s’agit d’un projet emblématique de la régénération urbaine et du choix fait du développement durable. Désaffecté depuis 1990, l’entrepôt des sucres connaîtra ainsi une véritable renaissance en embrassant le XXIe et ceci avec l’aide des fonds européens ! Mais ce learning center rejoint aussi les priorités de l’Union européenne qui a efficacement fait la promotion du développement urbain durable pour préserver la qualité des vies des citoyens et réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Au cours de ma journée à Dunkerque, j'ai également visité « Entreprendre ensemble ». Cette structure est soutenue par le Fonds Social Européen (FSE) à hauteur de 1,7 millions d’euros. Son action me paraît exemplaire dans la mesure où elle met en œuvre une vraie intelligence territoriale fondée sur le partenariat, la complémentarité (avec Pôle emploi notamment) et la fédération des acteurs dans un souci d’efficacité pour lutter contre le chômage.
vendredi 21 février 2014
Déplacement dans la Somme avec Thierry Repentin, Ministre délégué chargé des affaires européennes
J'ai accompagné aujourd'hui le Ministre délégué chargé des affaires européennes, Thierry REPENTIN dans le cadre de son déplacement dans la Somme. Il a ainsi visité la ville de Montdidier qui est exemplaire par sa politique de transition énergétique. C’est dès 2004 qu’a été engagée la collaboration entre la Ville, la Régie communale de Montdidier, l’ADEME et la région Picardie pour faire de Montdidier une ville pilote en matière d’énergies renouvelables.
Sur la période 2007-2013, les fonds européens ont ainsi soutenu dans cette ville le programme de réhabilitation thermique performante sur les écoles communales à hauteur de 239 600 euros (FEDER) ou encore la réalisation d’un parc éolien pour 1 000 000 d’euros (FEDER). Montdidier est en pleine phase avec les objectifs environnementaux que l'Union européenne s'est fixée!
Nous nous sommes ensuite rendus à Oust-Marest pour visiter la pépinière d'entreprises spécialisée dans le domaine des énergies renouvelables. Créée en septembre 2009 sur le site du parc environnemental d'activités de Gros Jacques sur un site de 10000m2 de terrains, cette pépinière est unique en France. Y sont installées en effet des entreprises ayant un lien avec les énergies renouvelables sur 750m2 de bureaux 800m2 d'ateliers et une salle de conférence.
S'inspirant d'un concept similaire à Lichtenau en Allemagne, ce projet est le fruit d'un partenariat entre l'entreprise allemande Energieteam, la Communauté de Communes Bresle Maritime, et la Chambre de Commerce et d'Industrie Littoral Normand Picard, maître d'ouvrage de la pépinière.
Alors que le conseil des Ministres franco-allemand du 19 février 2014 a fait de la transition énergétique une priorité de la collaboration entre la France et l'Allemagne, cette pépinière symbolise les potentialités de coopération européenne en la matière. C'est ce type de coopération qui permettra à l'UE d'assurer un leadership en matière industrielle et environnementale!
Pas de nourriture provenant d’animaux clonés ou de leurs progénitures
Le Parlement européen a voté une résolution critiquant deux propositions de la Commission sur le clonage animal et la mise sur le marché des aliments qui proviennent de ces animaux.
Avec les socialistes et démocrates, j'ai regretté que la Commission n’ait pas pris en considération les demandes et les préoccupations déjà exprimées par le Parlement européen quand le règlement sur les nouveaux aliments fut négocié en 2011.
J’estime qu’une interdiction d’aliments provenant du clonage n’est pas suffisante. En effet, ça n’a aucun sens puisque l’Union Européenne continuera de supporter ces pratiques du clonage en mettant sur le marché les produits issus de la descendance de ces clones. Je souhaite ainsi que les produits clonés soient étiquetés afin que la population puisse décider de cet achat en âme et conscience.
Le Parlement fut ferme sur cette demande il y a trois ans et il est très décevant que la Commission n’ait pas été capable de présenter une véritable solution. J’ai à maintes reprises affirmé que les citoyens désirent savoir ce qu’ils consomment. Je déplore que les propositions n’interdisent pas la fourniture, la mise sur le marché et l’utilisation des descendants d’animaux clonés.
Cela n’a pas de sens d’interdire le clonage si nous continuons l’importation de ces produits au sein de l’Union Européenne.